La commission des transports vote de nouveaux temps de conduite : qu'est-ce que cela signifie pour tout le monde ?
La commission des transports approuve les modifications de l'AETR pour les périodes de conduite et de repos transfrontalières, mais rejette la tarification du carbone.
La commission des transports vote de nouveaux temps de conduite : qu'est-ce que cela signifie pour tout le monde ?
La commission des transports a approuvé aujourd'hui à l'unanimité le sixième amendement à l'accord européen relatif au travail des travailleurs mobiles employés dans le transport routier international (AETR). Cela concerne principalement les réglementations relatives aux temps de conduite et de repos des conducteurs professionnels dans les opérations transfrontalières et vise à les mettre en conformité avec les réglementations européennes applicables. La motion a été soutenue par le SPÖ, tandis que le Parti de la liberté (FPÖ) appelait au même moment à l'abolition de la tarification du CO2, mais a été largement rejetée par les autres factions, comme ots.at signalé.
Dans le même temps, le controversé tunnel de Lobau fait toujours partie du débat politique. Le Tribunal administratif fédéral a demandé à la Cour de justice des Communautés européennes (CJCE) une décision préjudicielle concernant l'absence de base juridique dans la loi fédérale sur les routes. Ceci est directement lié aux procédures relatives aux droits d’eau qui ne sont pas encore terminées. Le porte-parole du BVwG a annoncé que la situation juridique serait soumise à la CJCE afin de clarifier la conformité de l'amendement avec le droit de l'Union. L'Asfinag est optimiste quant à l'approbation et envisage de demander une procédure accélérée pour éviter les retards. Greenpeace attache une grande importance à cette décision car ses préoccupations juridiques sont désormais entendues, comme celles de Petit journal signalé.
Les organisations environnementales critiquent vivement la construction du tunnel de Lobau et se voient encouragées par la décision de justice. Selon eux, le tunnel ne serait pas en mesure d'apporter l'allégement du trafic promis et entraînerait au contraire une augmentation des dettes et des émissions de CO2. Lukas Hammer des Verts a exprimé l'espoir que le nouveau ministre des Transports Peter Hanke prendra désormais ces préoccupations au sérieux et se concentrera sur des solutions de transport alternatives au lieu d'investir dans un projet nuisible à l'environnement. Le débat sur le tunnel de Lobau se poursuivra encore longtemps, alors que les fronts politiques sont clairement définis.