Les prisons de Basse-Autriche à la limite : une surpopulation alarmante !
Les prisons de Basse-Autriche sont surpeuplées, ce qui entraîne des problèmes d'emploi des détenus et une pénurie de personnel.
Les prisons de Basse-Autriche à la limite : une surpopulation alarmante !
La situation dans les prisons de Basse-Autriche est alarmante. Les rapports actuels montrent que certaines prisons comme celles de Korneuburg, St. Pölten et Wiener Neustadt fonctionnent à leurs limites. La surpopulation fait que des lits simples sont transformés en lits superposés pour accueillir le grand nombre de détenus. Selon Wilhelm Terler, représentant du syndicat des gardiens de prison, cette surpopulation a de graves conséquences : « Nous ne pouvons ni ouvrir d'ateliers ni employer les détenus. » Cela pourrait à son tour conduire à une augmentation des problèmes au sein des établissements, dans la mesure où les détenus sans emploi devront interagir plus intensément avec le personnel, a rapporté noe.ORF.at.
Critique de la situation du personnel et de la formation
Outre la charge de travail élevée, la situation du personnel dans les prisons est également vivement critiquée. Selon les représentants syndicaux, plus de 100 gardiens de prison sont portés disparus en Basse-Autriche, ce qui augmente le risque d'erreurs dans le service. La Cour des comptes a également constaté de graves déficiences dans le processus de sélection de la garde judiciaire. La moyenne minimale requise pour les candidats dans les domaines de l'orthographe et des connaissances générales a été réduite de 50 à 40 pour cent. En arithmétique, un résultat de 33 pour cent est suffisant, alors qu'avant, il fallait ici aussi 50 pour cent. Cet abaissement des exigences est considéré comme problématique car il met en péril la qualité et l'aptitude du personnel. Kurier.at détermine.
Les conditions carcérales actuelles et le déclin des normes de sélection des nouveaux gardiens de prison soulèvent de sérieuses questions quant aux défis futurs du système pénal autrichien. Compte tenu du nombre croissant de prisonniers et des ressources insuffisantes, il reste à voir quelles mesures les ministères responsables prendront pour améliorer la situation.